"L'histoire de la Kinésiologie et ses fondateurs"
Plongez dans un résumé des origines de la méthode et des techniques :
Développé pour la première fois au début du 20ème siècle, le test musculaire était utilisé par
le chirurgien orthopédiste R.W. Lovett pour analyser les handicaps résultant de la polio et des
lésions nerveuses. Il a appliqué ce test afin de dépister les lésions nerveuses provenant de
la moelle épinière car car il se rendit compte que les muscles testés “faibles” avaient souvent
un nerf spinal commun.
Le système d’évaluation musculaire de Lovett a été divulgué en 1932 et il reste, aujourd’hui
encore, la base des thérapies physiques contemporaines.
Henry et Florence Kendall, en 1949, ont systématisé les idées de Lovett et publié un ouvrage
sur l’analyse en profondeur du mouvement exact des muscles et de la manières dont ils font
bouger les articulations. Le test musculaire était alors devenue une nouvelle science dans le
monde de la kinésiologie académique.
Connu comme étant un fin observateur capable de synthèses et de découvertes passionnantes, Le Dr George Goodheart, chiropracteur Américain, s’intéressa au travail des Kendall et l’appliqua avec ses patients qui souffraient de douleurs musculaires. En utilisant le test musculaire, il remarqua chez ses patients une corrélation entre certaines faiblesses musculaires et certaines maladies. Suite au traitement des maladies, la modification de la réaction musculaire était rapidement visible. Non seulement le test lui permettait d’affiner ses diagnostique, mais il avait également une valeur thérapeutique.
Intéressé, il fit alors de nombreuses recherches et sa quête le mena vers un certain Frank
Chapman. Cet ostéopathe est connu pour avoir publié en 1930 ses fameux points réflexes
de Chapman. Goodheart qui avait admis la corrélation faite par Chapman entre états
pathologiques et points réflexes spécifiques, découvrit le même genre de liens avec des
faiblesses musculaires spécifiques. C’était la découverte des points lymphatiques connu et
utilisés par les kinésiologues modernes.
Plus tard il rencontrera, en poursuivant ses recherches, Terence Benett, un autre chiropracteur
américain. Avec qui il remarquera le lien avec d’autres points réflexes, les points vasculaires,
qui nécessitent un toucher léger contrairement aux autres points lymphatiques
qui nécessitent, eux, une pression forte.
Goodheart rassembla alors un groupe de chiropracteurs et ils utilisèrent cette méthode de kinésiologie appliquée dans leurs cabinets respectifs. Mais à la fin des années 60, Goodheart mit le doigt sur ce qui restera la pièce maîtresse de la kinésiologie, sa partie liée à la médecine traditionnelle chinoise. Il découvrit, à travers la littérature médicale asiatique, les connaissances ancestrales du système des méridiens d’acupuncture et la carte des flux énergétiques du corps.
Il remarqua alors qu’il existait non seulement une multitude de corrélations complexes entre la réaction musculaire du test et le lien avec des déséquilibres des systèmes musculaire, lymphatique et vasculaire, mais aussi avec tout le pan énergétique, considéré comme plus ésotérique, encore à cette époque, en occident.
Les principes des blocages d’énergies et du lien entre les organes, les méridiens et la symbolique émotionnelle sous jacente, permis à la kinésiologie de véritablement décoller.
Plus tard, John Thie, un des chiropracteur du groupe de Goodheart, féru du système chinois, réalisa que si
les énergies pouvaient être régulièrement rééquilibrées chez une personne, cela lui permettrait de rester en
bonne santé plus efficacement et plus longtemps. À partir des techniques de bases de la kinésiologie
appliquée, il développa une nouvelle approche thérapeutique qu’il nomma “Touch for Health” ou
en français, “La Santé par le Toucher”.
Selon lui, le fait de toucher une personne possédait trop de connotation sexuelle et pas assez thérapeutique.
Un médecin qui écoute ne peut que compatir, mais si il prend la main de son patient cela à un effet rassurant
et une certaine énergie d’empathie sera alors transmise. Le toucher est une des choses les plus salutaire
qu’un être humain puisse faire pour un autre selon Thie. Cette thérapie par le toucher fut considérée comme
marginale dans les années 70 où le corps médical était encore très froid et distant. Mais suite à
l’enseignement des techniques à des particuliers dans le but de soigner ses proches et soi-même,
la technique se propagea rapidement. La force du TFH est de mettre à la portée de tout le monde,
des techniques de base de la kinésiologie appliquée.
Suite à Thie, vint Alan Beardall, un des plus brillant protégé de Goodheart. Beardall travaillait notamment avec des sportifs. Entre 1975 et 1980 il initia le concept de biocomputer ou ordinateur biologique, pour parler du corps. Cette idée s’avère efficace pour de nombreux aspect des fonctions subconscientes qui peuvent être révélées par le test musculaire. Le subconscient semble traiter les données de manière binaire car les neurones qui commandent les muscles ne peuvent que s’activer ou ne pas s'activer. Un stress peut alors engendrer un déséquilibre et donc une modification de la réponse musculaire par désactivation des neurones. Un sportif peut être moins efficace s'il est stressé, même si ses entraînement ont été suffisant. Des pensées négatives peuvent affecter les mouvements, les gestes et même bloquer des muscles.
Beardall est également à l’origine des modes digitaux grâce à la découverte des flux énergétiques dans les doigts (le Chi asiatique). Son sytème de modes permet notamment d’évaluer la part de déséquilibre physique, émotionnel, nutritionnel ou/et énergétique chez une personne.
Depuis ses débuts, la kinésiologie n’a cessé d’évoluer et de s'enrichir des découvertes et des techniques apprises de différents médecins et thérapeutes à l’esprit ouvert, scientifique et novateur.